« Depuis que je suis là, je ne l’ai jamais vu partager son bureau, c’est pas demain que ça va commencer !  Ses acquis, il les conserve jalousement depuis 30 ans ! »


« Oh làlà, ces jeunes avec leurs idées ! Le logiciel qu’on avait marchait jusque-là très bien, je vois pas pourquoi faudrait tout changer du jour au lendemain ! »

Voici présentées, de façon un peu caricaturales, le genre de petites phrases qu’on peut entendre dans les couloirs des entreprises.


Et tout cela parce que, aujourd’hui comme hier, 3 générations se retrouvent autour de la même machine à café avant de partir en réunion discuter de sujets communs.
Comment faire de ce cocktail générationnel une recette collaborative savoureuse pour l’entreprise ?

Quelles ont ces 3 générations ?

On parle des générations X, Y et Z…


• La génération X comprend les personnes nées entre le début ou le milieu des années 1960 et le début des années 1980. Ils ont le goût de la “valeur travail” et ont grandi sans internet.

• La génération Y est née entre 1980 et 2000. Ils ont vu l’essor de la mondialisation et vécu l’avènement des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication).

• La génération Z, aussi appelée les “digital natives”, sont les premiers à être véritablement nés avec le numérique. Cette année, ils fêtent, leur 22ème anniversaire. Je profite de l’instant pour saluer chaleureusement Zélie, Tom et Jehane, mes jeunes collègues de travail !

Le défi de l’entreprise

Le défi à relever pour l’entreprise est donc de taille : faire cohabiter et collaborer tout ce petit monde, sans angoisser l’un, sans braquer l’autre et sans dégoûter le dernier !


Pour que les 3 générations X, Y et Z travaillent ensemble, ne faut-il pas tout simplement les mettre ensemble ?


Si on prend l’exemple du Canada que je connais bien, comment plus de 50 communautés autochtones et autant de nationalités peuvent-elles toutes vivre ensemble ? Comment ont-ils réussi à gérer leurs multiethnicités ?
Certainement en se tolérant, en communiquant, en s’écoutant, en se comprenant et en s’adaptant à l’autre ! Facile non, sur le papier ?!


Associer les trois générations pour se servir de trois regards est une pratique qu’on retrouve dans les pays scandinaves.
Amis Latins ! Osons la coresponsabilité des décisions pour que les jeunes progressent plus vite et pour que les anciens développent une nouvelle motivation !

Accepter la différence

Pour recréer du lien et performer en équipe, plusieurs comportements peuvent être réexplorés en entreprise.


Tolérer l’autre, accepter les idées de l’autre, cela passe d’abord par se détourner de ses propres idées reçues, se mettre « à la place de », prendre de la hauteur et accepter de changer de perspective.


Le coaching professionnel aide à modifier son regard grâce aux questions percutantes qui permettent d’entendre le meilleur d’une nouvelle proposition, les bénéfices à gagner, les risques réels, tout en essayant de saisir la raison pour laquelle son collègue propose une évolution.

Communiquer autrement

Nous sommes des êtres sociaux ! Si dans l’entreprise, la communication est seulement écrite, le risque est de diminuer les capacités empathiques de chacun et de déshumaniser les rapports.


Et si le “chatbox” interne permet de gagner du temps, pour être bien compris, n’oublions pas de préciser pourquoi nous avons besoin de tel ou tel rendu en évitant au maximum les messages directifs comme : « Merci de bien vouloir faire…. » « J’attends ton retour pour le…. »


Le coaching aide à l’expression et la formulation des besoins sous-jacents. En expliquant les raisons pour lesquelles on attend un retour, en formulant clairement son besoin, le message sera accepté, quel que soit l’âge du receveur 😉

Ecouter l’autre, vraiment !

Cela semble un peu simple, mais combien de fois écoutons-nous vraiment l’autre ? Ses besoins ? Ses envies ? Ses projets ? Ses rêves ?


Savons-nous vraiment ce qui fait vibrer notre collègue assis sur la chaise d’à côté ? Le « Salut, ça va ? » « Oui, et toi ? » lancé dans le hall ne permet pas de dire « je sais ce dont tu as besoin aujourd’hui ».
Si je savais que mon collège était fatigué en ce moment car sa fille de 6 mois ne fait pas ses nuits, je pourrais peut-être le soulager dans sa tâche.


Le coaching permet d’apprendre à formuler des questions ouvertes et de reformuler, ce qui aide son interlocuteur à aller plus loin dans sa réflexion et de mieux préciser ses intentions.

Faire connaissance en profondeur

Comment se comprendre si on ne se connait pas ? Comment se mélanger aux autres générations ?

Les codes inconscients nés de la constitution des groupes et des sous-groupes nous imposent parfois des règles qui limitent nos relations. Je pense qu’on a tort de créer des typologies car cela ne fait que creuser les différences, et les peurs !

Si les quadras ont été les premiers à maîtriser le web, la jeune génération a développé de nouveaux savoirs-faire. Chacun peut donc s’enrichir de l’expertise de l’autre.

Les problématiques des cinquantenaires, proches de la retraite et du rôle de grands-parents sont finalement assez proches de celles des trentenaires qui construisent une nouvelle vie sociale ou familiale. Nous vivons tous le changement avec son lot d’émotions. Partageons-les !
Le coaching propose des temps d’échanges et de rencontres sincères et authentiques qui permettent de se décentrer et de s’intéresser à l’autre en profondeur.

S’adapter

Pour des relations intergénérationnelles heureuses, tentons au maximum de se tourner vers soi (voir nos propres blocages) et vers l’autre ! Cette attitude positive coûte de l’énergie et demande du courage mais c’est la clé de la liberté !


Prêt.e à créer de nouveaux rapports professionnels avec les autres générations ?
C’est l’élément de base du coaching professionnel : le passage à l’action 😊