Tous les modes de management provoquent des conflits.
Ils peuvent être :
- d’ordre conjoncturel : une rivalité entre deux salariés qui viseraient la même promotion.
- d’ordre structurel : par exemple la mise en place du télétravail instaurée dans l’entreprise de manière inéquitable.
Le plus souvent la tension ne vient pas du conflit en lui-même mais de la façon dont il est géré.
Heureusement, il existe des méthodes simples pour en sortir efficacement et améliorer la performance de l’entreprise.
Qu’est-ce que le conflit ?
Le Petit Robert propose la définition suivante : “ rencontre d’éléments contraires, qui s’opposent ”.
Le conflit réunit donc en un même endroit, deux énergies opposées : chaud vs froid, liquide vs solide, ombre vs lumière, …
“Convergence d’éléments divergents”
Comme l’illustre la mêlée au rugby ou le tir à la corde, d’une part on pousse, de l’autre on tire. D’un côté on avance, de l’autre on recule. Dans les deux cas, on tente de progresser et le résultat génère toujours de l’émotion.
En entreprise, c’est le plus souvent une différence entre deux ou davantage de personnes qui se caractérise par des tensions, des désaccords et des polarisations.
L’opposition pose donc la question de la relation à l’autre, du rapport de force et de nos résistances.
Le conflit n’est ni bon ni mauvais
La confrontation est un signe d’énergie. Elle tient fonction de communication et peut même constituer une source potentielle d’engagements et de loyautés vis-à-vis de l’équipe et de l’organisation. En ce sens, l’opposition a une vertu régulatrice.
“Quand, dans un État, vous ne percevez le bruit d’aucun conflit, vous pouvez être sûr que la liberté n’y est plus.”
Edouard Herriot